« Les sages-femmes ont raison de demander au Ministre Hébert de les reconnaitre financièrement à leur juste valeur comme les autres professionnelles du réseau de la santé », avance le Dr Khadir, député de Mercier qui espère que « le ministre actuel, sensible aux besoins de la population, agisse avec plus de détermination que le précédent gouvernement. »
Québec solidaire demande également la collaboration du ministère de la santé et des services sociaux pour que les services de professionnelles qualifiées et reconnues demeurent accessibles pour toutes femmes qui désirent avoir un suivi avec des sages-femmes.
« Sans davantage de service sages-femmes, c’est le choix même des femmes qui est en jeu : celui du lieu de leur accouchement. Québec doit en faire davantage pour créer plus de maisons de naissances dans chaque région. L’offre ne répond pas à la demande », affirme Emilie Guimond-Bélanger, responsable de la commission nationale des femmes de Québec solidaire. Pour Québec solidaire, la formation des sages-femmes doit aussi être mieux soutenue.
« L’occupation d’un emploi en marge de leurs études est impossible étant donné les exigences de disponibilités requises pour leurs stages. D’importants frais de déplacement et de communication ne sont pas pris en considération par le programme d’aide financière aux études. Elles ont besoin de soutien, pas de contraintes supplémentaires », conclut-elle.