« Les négociations sont bien avancées, mais nous faisons actuellement face à un employeur qui ne semble pas pressé d’obtenir un mandat clair de la part du Conseil du trésor afin de régler les clauses à incidence financière, de déclarer Maxime Nadeau, président du syndicat. Depuis le début de notre négociation, nous revendiquons la parité avec nos collègues de la Société des alcools du Québec (SAQ) qui effectuent sensiblement le même travail que nous. Nous réclamons cette parité parce qu’une disparité de traitement de plus de 38 % existe entre nous, et ce, dès le premier échelon salarial. Nous avons donc décidé démocratiquement d’appliquer la pression nécessaire afin d’être entendus par le Conseil du trésor, qui devra enfin entendre nos revendications. »
À la suite du port du bermuda en succursales à titre de moyen de pression, la Société québécoise du cannabis (SQDC) a distribué des avis disciplinaires à plusieurs de ses salarié-es.
« La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) appuie entièrement les revendications et les moyens de pression des travailleuses et des travailleurs de la SQDC, de souligner Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP-CSN. La direction de la SQDC multiplie les manœuvres d’intimidation envers ses salarié-es en moyens de pression, alors qu’ils ne font que manifester leur impatience face à une partie patronale qui ne prend pas leur négociation au sérieux. »
Le Syndicat des employées et employés de la SQDC-CSN représente près de 200 syndiqué-es répartis dans une quinzaine de succursales. Fondée en 1947, la FEESP-CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.
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