« Il vaut mieux avoir rendez-vous avec les femmes qu’avec l’Apocalypse »
✔ Françoise d’Eaubonne, pionnière de l’écoféminisme : une autrice oubliée qui revient sur le devant de la scène
✔ L’éclairage d’une spécialiste : une préface signée par Geneviève Pruvost, sociologue engagée et autrice reconnue
✔ Après Le féminisme ou la mort, la nouvelle édition d’un classique de l’écoféminisme
✔ Au croisement des luttes féministes et de l’écologie, l’écoféminisme ressurgit dans un contexte d’urgence climatique
Dans cet essai publié en 1978, Françoise d’Eaubonne montre que l’exploitation de la nature et l’oppression des femmes ont un dénominateur commun : le patriarcat. Si les hommes se sont au cours des siècles approprié la fertilité des femmes et de la terre, un autre seuil a été franchi avec l’expansion du capitalisme à l’échelle mondiale : c’est la vie même qui est désormais menacée.
Rejetant l’injonction permanente à la croissance démographique et économique, elle insiste sur les limites de la planète et épingle les responsables. Face à l’incapacité des hommes au pouvoir à gérer la crise écologique et politique, il revient aux femmes de reconquérir leur fécondité et d’oeuvrer à la mutation vers une société écologique, égalitaire et autogestionnaire. Car seule une mue écoféministe de l’humanité nous permettra de préserver ce qu’il reste de l’environnement.
La sociologue Geneviève Pruvost éclaire d’un jour nouveau
ce brûlot visionnaire pétri d’humour et source d’inspiration pour renouveler les stratégies et l’imaginaire collectif, écologique et féministe.
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