J’ai tout d’abord une pensée particulière pour celles et ceux qui travaillent dans le réseau de la santé : ils vivront un temps des fêtes éprouvant, idem les semaines qui suivront. Nos dizaines de milliers de membres issus du réseau de l’éducation, de la maternelle à l’université, sont eux aussi plongés dans cette morosité et cette incertitude de fin d’année. Il en va de même pour nos travailleuses en CPE.
Et comment ne pas penser aux travailleuses et travailleurs de l’hôtellerie, de la restauration, du commerce de détail et de la culture qui seront encore une fois frappés de plein fouet alors qu’ils étaient encore loin d’avoir réussi à se relever des vagues précédentes ?
S’il y a une seule chose que j’aimerais que nos syndicats CSN et leurs membres retiennent aujourd’hui, c’est que nous serons là pour exiger les aides gouvernementales nécessaires afin que tout le monde puisse payer son loyer, manger à sa faim et mettre quelques cadeaux sous l’arbre. Parce que je tiens à le dire : encore trop de personnes au travail gagnent moins que ou à peine 15 $ l’heure. Et ce n’est pas avec ce genre de revenu qu’on a un coussin pour les temps durs.
Nos équipes sont en lien constant avec les autorités pour la suite des choses, et nous serons là pour informer nos membres et répondre à leurs besoins. D’ici là, j’invite tous les membres et salarié-es du mouvement CSN à tenir bon. Des crises, on en a vu d’autres en 100 ans d’histoire. Après le creux de la vague, ça ne pourra que remonter », affirme la présidente.
La CSN invite tous ces membres à aller chercher leur première, deuxième ou troisième dose de vaccin.
La Confédération et ses organisations affiliées tiennent à rappeler que la priorité absolue demeure la santé de toutes et tous.
Message de Caroline Senneville en vidéo : https://vimeo.com/657932585
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