Montréal, le 12 février 2009. – « La CSQ convient que toute discussion concernant la situation des responsables de services de garde en milieu familial (RSG) doit se faire dans un climat constructif, mais exige certaines garanties du gouvernement avant d’entreprendre de telles discussions. » Telle est la réaction de la vice-présidente de la CSQ, Mme Louise Chabot, à la rencontre qui a eu lieu aujourd’hui avec les représentants gouvernementaux dans le dossier des responsables de services de garde en milieu familial.
Bien qu’elle apprécie le fait que le gouvernement accepte enfin d’ouvrir un peu son jeu, la CSQ a clairement signifié vouloir obtenir des engagements fermes de sa part quant à la reconnaissance syndicale des RSG et, notamment, l’assurance du maintien du droit au retrait préventif pour les travailleuses enceintes.
« Nous avons plaidé l’urgence d’agir, car ces travailleuses ont déjà suffisamment attendu. Cependant, même si le temps presse, ce n’est pas vrai que nous accepterons pour autant de participer à des discussions où le gouvernement ferait fi des droits fondamentaux qu’elles ont réussi à récupérer malgré ses tentatives pour les en priver. »
La vice-présidente de la CSQ espère que le gouvernement réagira positivement aux garanties supplémentaires demandées par la CSQ, ce qui confirmerait sa volonté de faire preuve d’ouverture dans le dossier.
« Il faut comprendre qu’après 5 ans de négation des droits fondamentaux des RSG ce gouvernement a une crédibilité à rebâtir auprès de ces salariées. La CSQ, à titre de représentante de la grande majorité des RSG, demande donc au gouvernement de poser un geste concret pour démontrer sa bonne foi », conclut Louise Chabot.
Profil de la FIPEQ-CSQ
La Centrale des syndicats du Québec représente près de 170 000 membres, dont plus de 10 000 intervenantes en milieu familial et plus de 1 700 travailleuses dans les installations des CPE. Celles-ci sont regroupées au sein de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec.