Les CentricoiSEs et MauricienNEs pour le déclassement nucléaire (CMDN) et Sept-Îles sans uranium (SISUR) joignent leurs voix pour que le Québec sorte du nucléaire et demandent que la nouvelle loi sur les mines ne permette plus l’exploration et l’exploitation de l’uranium au Québec.
L’unique centrale nucléaire québécoise carbure à l’uranium. La Gentilly-2 est située sur les berges du fleuve Saint-Laurent, en plein coeur du Québec. Elle rejettent à tous les jours des émissions radioactives. Nous demandons au ministre-délégué Simard, de respecter la promesse pré-électoral du parti Libéral du Québec de ne pas investir dans le développement de l’énergie nucléaire.
Nous profitons aussi de la présence du ministre fédéral Lebel, responsable du transport, pour qu’il intervienne et interdise le transport de déchets radioactifs sur le fleuve Saint-Laurent. Ce précédent où des déchets hautement toxiques transiteront allez-retour, de l’Ontario à l’Europe, par terre et mer, est inacceptable pour la sécurité de millions de citoyenNEs.
Les gens de la Côte-Nord, reçoivent aussi des émanations de Gentilly-2 et sont concernés par les différents risques associés. Tant que la centrale nucléaire restera en fonction, la région restera un site potentiel pour l’entreposage de l’ensemble des déchets nucléaire canadien, grâce à la stabilité du sol.
La gestion des mines et de l’énergie est un choix de société. De Blanc-Sablon à Gatineau en passant par Uranium City et Fukushima, l’économie, la santé et la démocratie nous concernent tous.
Ensemble, sortons le Québec du nucléaire !
Pour informations :
Marc Fafard (SISUR)
(418) 961-3517
Sébastien Bois (CMDN)
(819) 377-9006
(veuillez noter que Sébastien sera à ce numéro seulement à partir du 20 août)