Dans le quartier, des gains sociaux tangibles ont été obtenus à travers la mobilisation citoyenne dans de nombreuses luttes collectives. Il est fondamental que les citoyens et citoyennes puissent s’associer, s’organiser, manifester et déranger quand c’est nécessaire, parce que c’est nécessaire. C’est notre seul pouvoir pour faire entendre notre voix. La prise de parole collective et publique, par des moyens originaux qui peuvent déranger l’ordre établi, a toujours fait partie des moyens d’expression de notre collectivité.
Même la loi la plus répressive n’enlèvera jamais leur légitimité à des causes et des actions visant la justice sociale. En tant que regroupement d’organismes communautaires, nous n’abdiquerons pas nos droits fondamentaux et notre liberté d’expression, d’association et de manifestation dans notre recherche du bien commun.
La Table Action-Gardien a fait siennes les revendications étudiantes entourant le droit à l’éducation. Aujourd’hui, pleinement et directement concernée, elle demande aux élus de voter contre ce projet de loi qui bafoue les droits fondamentaux.