« Cette décision va plaire au Parti libéral du Québec, qui refuse de bouger d’un iota sur ce dossier depuis deux semaines. Mais elle ne plaira pas aux résident.es de ma circonscription et aux Montréalais.es, qui n’ont pas été consultés et qui sont traité.es comme des citoyen.nes de seconde zone. Plus que jamais l’heure est à l’action. Pour les gens de Centre-Sud et moi, le chapitre juridique de cette saga est terminé mais nous continuerons le bras de fer politique avec le Parti libéral », déclare la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé.
La députée enchaîne en rappelant les appuis qui se multiplient sans cesse pour le maintien de la circonscription de Sainte-Marie-Saint-Jacques. « Le maire de Montréal, Denis Coderre, la cheffe de l’Opposition officielle à l’Hôtel-de-Ville de Montréal, Valérie Plante, la présidente de la Commission scolaire de Montréal, Catherine Bourdon-Harel, la Chambre de commerce de l’Est de Montréal, des milliers de citoyen.nes, des dizaines d’organismes se font entendre chaque jour pour que la voix particulière de Centre-Sud ne disparaisse pas ! C’est une mobilisation majeure à laquelle on assiste ! », rappelle Mme Massé.
Manon Massé termine en tendant la main au Directeur général des élections du Québec, M. Pierre Reid et aux trois commissaires de la Commission de la représentation électorale, qui se réunissent ce jeudi pour finaliser leur rapport sur la délimitation des circonscriptions. « Je leur demande expressément de prendre en compte ces multiples voix qui se font entendre dans l’espace public. Il n’est pas trop tard. Même Jean-Marc Fournier - un libéral convaincu ! - a admis que le principe de justice naturelle n’avait pas été respecté à la lettre. J’espère ardemment qu’ils prendront en compte les gens du Centre-Sud de Montréal lors de leur rencontre ce jeudi, qui scellera le sort de la circonscription qui ne veut pas se laisser mourir », conclut la députée.