« Au Québec, nous avons observé une amélioration concrète de la capacité des femmes de participer au marché du travail. C’est non seulement un gain social pour tous, mais aussi un gain important pour l’économie du Québec », avance Daniel Boyer. « Plutôt que de planifier des baisses d’impôts qui favoriseront surtout les plus riches, les conservateurs de Harper devraient se demander comment contribuer à améliorer la vie de la population canadienne tout en donnant une impulsion à l’économie autrement que par le pétrole ! », s’exclame le président de la FTQ.
Les bienfaits du programme public de garderies instauré au Québec en 1997 ne sont plus contestés. Rappelons qu’une étude publiée en 2012 par la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke estimait à près de 70 000 le nombre de mères ayant intégré le marché du travail grâce à ce programme. La hausse conséquente du taux d’emploi aurait gonflé la taille de l’économie québécoise de 5 milliards de dollars. Cette étude estime ainsi que le retour sur investissement a été au moins de 1,49 $ par dollar investi pour l’État québécois.
« En s’engageant à mettre en place un programme public de garderies avec pleine compensation et sans condition, le NPD respecte la spécificité du Québec qui a déjà son propre programme. On doit s’en féliciter et appeler les autres partis à s’engager sur cette voie en transformant cet enjeu en consensus national plutôt qu’en querelle partisane. Pour la FTQ, il est primordial de maintenir un programme de garderies abordables pour toutes les familles », conclut le président de la FTQ.