« Avec cette faible hausse du salaire minimum, le gouvernement rate l’occasion de traiter dignement les bas salariés, alors que la crise actuelle nous confirme qu’un salaire insuffisant ne fait que les maintenir dans la misère et l’insécurité. On le voit bien en ces temps de crise, beaucoup de travailleurs au salaire minimum sont au front ; livreurs, commis, préposées et j’en passe. Ils et elles méritent plus que des primes temporaires, mais une réelle reconnaissance. Pour ces travailleurs et travailleuses, c’est tous les jours qu’ils sont en crise parce qu’il n’y a pas assez d’argent pour payer le loyer, l’épicerie, pour habiller les enfants. Québec a le devoir moral d’agir et de hausser la rémunération des bas salariés à un minimum de 15 $ l’heure », déclare le président de la FTQ Daniel Boyer.
« Autre leçon que nous apprend cette crise du coronavirus. Bien payer les gens, c’est aussi une façon de conserver leur expertise et pas seulement dans le secteur de la santé, mais aussi dans bien d’autres métiers. S’il manque autant de main-d’œuvre, si certains secteurs sont à court de personnel, c’est parce que les conditions d’exercice d’emploi sont déficientes, mais aussi parce qu’ils sont sous-payés », ajoute Daniel Boyer.
« On ne peut réduire la reconnaissance envers ces travailleurs et travailleuses à des primes au compte-goutte qu’on leur retirera par la suite. C’est une occasion ratée de régler un problème de fond et de leur démontrer une réelle reconnaissance. Un peu de dignité, bon sang », réclame le président de la FTQ.
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