« Il faut sortir les bas salariés de la pauvreté et ce n’est pas avec un salaire de 13,10 $ que le Québec va y arriver. Au moment où l’économie va bien, nous aurions aimé que le gouvernement fasse un effort supplémentaire pour aider ceux et celles qui peinent à joindre les deux bouts. Nous comprenons que notre campagne pour un salaire minimum à 15 $ l’heure met de la pression sur Québec, mais la hausse annoncée reste bien insuffisante », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.
« Comment voulez-vous que les hommes et les femmes qui travaillent au salaire minimum puissent décemment subvenir à leurs besoins, à ceux de leur famille avec ces salaires de misère ? Les travailleurs et travailleuses au salaire minimum ne vont pas en vacances et n’ont pas non plus les moyens de mettre de l’argent de côté pour les moments plus difficiles. Il y a des loyers à payer, des enfants à nourrir et à habiller. Nous demandons encore une fois au gouvernement de prendre conscience de tout cela et de hausser le salaire minimum à au moins 15 $ l’heure, et ce, le plus rapidement possible », conclut le président de la FTQ.
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