« Il y a toute une mythologie qui entoure les jeunes qui partent en appartement et qui s’entassent à cinq dans un petit logement crasseux. Mais pensons-y deux secondes, il n’y a rien de normal à vivre dans des conditions insalubres, personne ne le fait par choix », explique le député de Laurier-Dorion.
Les déménagements, souvent nécessaires pour la poursuite des études des jeunes à l’extérieur des centres urbains, ont diminué avec la pandémie et le retour des cours en présentiel pourrait mettre encore plus de pression sur le marché locatif, selon Québec solidaire.
En pleine crise du logement, les jeunes à la recherche de logements abordables sont particulièrement affectés, prévient Andrés Fontecilla. Cette année, les augmentations de loyer ont atteint des records alors que le prix moyen d’un logement vacant tourne autour de 1300$ par mois à Montréal. Rappelons que les étudiant-es locataires finissent leurs études avec une dette 3,7 fois plus élevée que leurs camarades vivant chez leurs parents.
Pour Québec solidaire, la solution contre cette précarité passe également par une amélioration des conditions de vie des jeunes en augmentant notamment le salaire minimum à 15$ l’heure. La formation politique propose également de mettre en place un chantier de construction de résidences étudiantes dans toutes les régions du Québec. À l’échelle nationale, ce sont plus de 213 000 étudiants qui résident en dehors du ménage familial, mais seulement 4 % vivent en résidence et 2 % en logement social. Un soutien de l’État à ces logements permettrait de diminuer la quantité d’étudiants et d’étudiantes qui se logement sur le marché privé.
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