Ce drame qui touche 1300 familles pose une question essentielle : Est-il possible dans ce que l’on appelle la nouvelle économie de vivre d’un salaire décent et d’avoir de bonnes conditions d’emplois près du lieu où nous avons choisi d’élever nos enfants ?
« Il faut de toute urgence des mesures concrètes pour les familles et pour soutenir l’économie locale. En premier lieu, le gouvernement doit récupérer les quelque 4 millions investis dans cette usine. Par la suite, il faudra éviter la surenchère des subventions et viser plutôt une reprise en main de l’usine dans le cadre d’une production soutenue par la communauté et le gouvernement du Québec. Des projets ont déjà été expérimentés à l’intérieur même de cette usine, lesquels permettraient notamment la création de produits sur mesure », affirme la présidente du parti.
Selon Olivier Huard, porte-parole de Québec Solidaire pour la circonscription de l’Assomption, « les personnes « morales » que sont les entreprises multinationales n’obéissent dans les faits qu’à la seule morale de la croissance et du profit. Même si l’usine de l’Assomption possède des racines dans la région, que les employés-es y sont attachés et sont prêts à faire des efforts pour en améliorer la production, tout ce qui compte pour Électrolux, ce sont les subventions de l’État du Tennessee et les salaires à 13,50$ de l’heure qui seront accordés aux employés-es non-syndiqués de la nouvelle usine. Cette logique de concurrence imposée par les multinationales, nous ne pouvons plus l’accepter ».