« Les moyennes hebdomadaires incluent les journées pédagogiques, les congés pour intempéries, les heures de dîner et de récréation, en plus d’inclure une heure par jour avant et après l’arrivée des élèves. Ce n’est pas sérieux ! », souligne Sylvain Mallette, président de la FAE. Depuis plusieurs semaines, la FAE demande au gouvernement d’agir avec transparence en rendant publiques toutes les données détaillées recueillies par l’entremise de l’ensemble des lecteurs de CO2 installés dans les classes, et ce, rétroactivement depuis le moment de leur installation.
« Si le gouvernement est si convaincu de la bonne qualité de l’air dans les écoles, qu’il rende les données détaillées publiques. Avec les moyennes fournies, des classes pourraient avoir des taux de CO2 supérieurs à 1 500 PPM durant deux heures, chaque jour, et pourraient malgré tout se retrouver avec une moyenne hebdomadaire se situant sous la barre des seuils établis par le gouvernement. C’est inacceptable ! On a la drôle d’impression que le gouvernement nous prend pour des valises et qu’il cherche à masquer la réalité afin d’embellir son bilan à la veille du déclenchement des élections », rappelle M. Mallette.
La FAE demande que des spécialistes indépendants se penchent sur la méthodologie utilisée par le ministère de l’Éducation, plus particulièrement sur les données détaillées recueillies par les lecteurs de CO2, et que leur rapport soit rendu public.
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