À la veille du dépôt du rapport de la Commission de vérité et réconciliation, qui a recueilli les témoignages d’ex-élèves des pensionnats autochtones, cette déclaration de la juge McLachlin ramène la question des relations avec les Premiers peuples sous les projecteurs. « Nous ne sommes plus, certes, au 19e siècle, mais le gouvernement fédéral est loin de traiter les gens des Premières nations de manière respectueuse et de favoriser l’amélioration de leurs conditions de vie. La Loi sur les Indiens, qui considère les Autochtones comme des mineurs et qui était l’outil principal du génocide culturel dont parle Mme McLachlin, est encore et toujours en vigueur en 2015. », déplore Mme Massé.
Cette fin de semaine a lieu le 10e congrès de Québec solidaire. La question de la disparition et de l’assassinat de plus de 1000 femmes autochtones depuis les 20 dernières années sera abordée. « Le gouvernement fédéral est silencieux devant ces meurtres et disparitions en série et refuse de mettre sur pied une commission d’enquête, comme le demande Québec solidaire et des centaines d’organisations, autochtones et allochtones, ainsi que l’ONU. De tout temps, le gouvernement fédéral a occulté et occulte encore les préoccupations des peuples autochtones. Il n’y a peut-être plus de pensionnats, mais la situation actuelle est toute aussi déplorable », termine la députée solidaire.