« Il n’y a aucun argument, aucun fait qui justifie une telle attaque contre la société civile de la part de ce gouvernement qui a échoué lamentablement tout ce qu’il a entrepris. La CAQ s’attaque à un problème qui n’existe pas. Le jupon patronal du ministre du Travail dépasse. Son objectif ce n’est pas de venir en aide à la population, mais d’aider les employeurs à présenter des offres inacceptables tout en négociant assis sur leurs deux mains de façon à provoquer des conflits pour aller pleurer ensuite sur l’épaule du ministre du Travail et lui permettre de mettre fin à des moyens de pression légitimes, dont l’exercice du droit de grève, pourtant protégé par la Constitution », ajoute le secrétaire général, Denis Bolduc.
« Honteusement et sans gêne, ce gouvernement parle d’un projet de loi dont l’objectif vise à "considérer davantage les besoins de la population en cas de grève ou de lockout". Wow ! Parlons-en des besoins de la population ! Qu’a fait ce gouvernement pour la crise du logement, l’explosion du coût du panier d’épicerie, le coût de la vie, le bien-être des personnes âgées ? Poser la question, c’est y répondre : rien, échec total », poursuit la présidente de la FTQ.
« Nous disons à ce gouvernement que la priorité n’est pas de briser ce qui fonctionne. Plus de 95 % des négociations se règlent sans conflit. À la FTQ, nous voulons un dialogue constructif avec les élus, les gouvernements, peu importe leurs allégeances. Nous demandons au premier ministre et au ministre du Travail de faire un pas en arrière et d’ouvrir un dialogue avec la société civile. Il y a une confiance à bâtir et nous tendons la main », concluent les leaders syndicaux.
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