Édition du 18 mars 2025

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Syndicalisme

Projet de loi no 89 qui limite le droit de grève - La présidente et le secrétaire général de la FTQ en commission parlementaire

MONTRÉAL, le 19 mars 2025 - La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) réclame le retrait du projet de loi no 89 dont l’objectif est de limiter le droit de grève des travailleurs et travailleuses du Québec. « Avec ce projet de loi, le gouvernement de la CAQ, son premier ministre François Legault et le ministre du Travail, Jean Boulet, déchirent le contrat social qui lie le patronat et les organisations syndicales. C’est du jamais vu ! Honte à ce gouvernement qui tente de camoufler son bilan désastreux en faisant diversion et en s’attaquant aux travailleurs et travailleuses », déclare la présidente de la FTQ, Magali Picard.

« Il n’y a aucun argument, aucun fait qui justifie une telle attaque contre la société civile de la part de ce gouvernement qui a échoué lamentablement tout ce qu’il a entrepris. La CAQ s’attaque à un problème qui n’existe pas. Le jupon patronal du ministre du Travail dépasse. Son objectif ce n’est pas de venir en aide à la population, mais d’aider les employeurs à présenter des offres inacceptables tout en négociant assis sur leurs deux mains de façon à provoquer des conflits pour aller pleurer ensuite sur l’épaule du ministre du Travail et lui permettre de mettre fin à des moyens de pression légitimes, dont l’exercice du droit de grève, pourtant protégé par la Constitution », ajoute le secrétaire général, Denis Bolduc.

« Honteusement et sans gêne, ce gouvernement parle d’un projet de loi dont l’objectif vise à "considérer davantage les besoins de la population en cas de grève ou de lock­out". Wow ! Parlons-en des besoins de la population ! Qu’a fait ce gouvernement pour la crise du logement, l’explosion du coût du panier d’épicerie, le coût de la vie, le bien-être des personnes âgées ? Poser la question, c’est y répondre : rien, échec total », poursuit la présidente de la FTQ.

« Nous disons à ce gouvernement que la priorité n’est pas de briser ce qui fonctionne. Plus de 95 % des négociations se règlent sans conflit. À la FTQ, nous voulons un dialogue constructif avec les élus, les gouvernements, peu importe leurs allégeances. Nous demandons au premier ministre et au ministre du Travail de faire un pas en arrière et d’ouvrir un dialogue avec la société civile. Il y a une confiance à bâtir et nous tendons la main », concluent les leaders syndicaux.

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