« Nous sommes tous là, à vouloir sincèrement aider les enfants, alors que 27,7 % des enfants arrivent à l’école avec des vulnérabilités. Il est grand temps de créer un écosystème, avec des réseaux complémentaires qui travailleront de concert, pour enfin favoriser réellement la réussite éducative de chaque enfant, » a déclaré Geneviève Bélisle, directrice générale de l’AQCPE.
En plus de ne pas accomplir cet objectif, le projet de loi 5 ne s’inscrit pas dans les principes de bases qui permettraient de créer une réelle stratégie concertée pour les 0-5 ans. Pour exemple, on constate, notamment un recul important sur la nécessaire notion de complémentarité qui doit exister entre les différents services. « Le réseau des CPE et BC est triste de constater que dans le jeu du pour ou contre la maternelle 4 ans pour tous, on perd de vue les besoins des enfants, dont ceux de 4 ans, a déclaré Hélène Gosselin, présidente de l’AQCPE. »
« D’abord, il faut une reconnaissance formelle du droit de chaque enfant, dès la naissance, à des services éducatifs de qualité, a ajouté Geneviève Bélisle. Ensuite, nous devons tous ensemble travailler à l’établissement des conditions qui favorise l’égalité des chances. Seule une politique nationale, cohérente et globale pourrait y arriver. »
Plus précisément cette politique...
1. Reconnaîtrait le droit de chaque enfant, dès la naissance, à des services éducatifs de qualité
2. Irait vers l’enfant plutôt qu’obliger les parents à chercher les ressources sans relâche
3. Veillerait à la cohérence et la complémentarité de nos actions en déployant une offre de services intégrée sur le territoire québécois
4. Créerait un écosystème favorisant la réussite éducative des enfants
5. Relèverait du premier ministre et rendrait donc imputables tous les ministres et ministères quant aux résultats
« Nous faisons le pari que nous sommes tous capables d’être à la hauteur, a déclaré Geneviève Bélisle, directrice générale de l’AQCPE. Nous sommes d’accord sur l’urgence d’agir. Sur l’ampleur des défis devant nous. Mais travailler dans l’urgence exige de garder la tête froide. Sans ralentir, mais sans se précipiter, » a ajouté Mme Bélisle.
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