Cette déclaration confirme la légitimité des principes que nos gouvernements défendent depuis toujours, notamment le droit inhérent à l’autodétermination, qui se veut le premier principe à respecter pour assurer la sécurisation culturelle. En adoptant la Déclaration, les chefs affirment leur position et la légitimité des principes que nos gouvernements ont toujours défendus.
« Pour les chefs, la sécurisation culturelle interpelle directement les Premières Nations, car nos droits et la sécurité de nos populations doivent être au premier plan et pleinement respectés. En omettant d’intégrer les organisations et les gouvernements des Premières Nations en amont d’un processus de légifération qui les touche directement, le gouvernement fait encore une fois fausse route, » a déclaré Ghislain Picard, chef de l’APNQL.
La Déclaration sur les droits des Premières Nations à l’autodétermination et à la sécurisation culturelle se veut une affirmation claire et sans équivoque que les Premières Nations ont le droit inhérent à l’autodétermination culturelle et à l’autonomie gouvernementale, et plus particulièrement à la sécurisation culturelle. Elle rappelle également que les Premières Nations ont le pouvoir d’adopter leurs propres politiques, lois et règlements afin d’assurer à leurs populations de se développer et de recevoir des services publics auxquels elles ont droit dans un environnement culturellement sécurisant.
Un message, un commentaire ?