Édition du 17 décembre 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Féminisme

« Pour passer de la colère au pouvoir » il faut plus que des mots

Madame Lise Payette a publié le samedi 21 novembre son manifeste « Pour passer de la colère au pouvoir » en prévision du Forum qu’elle est en train de construire pour le mois de mars. Ce manifeste exprime haut et fort la colère des femmes mais surtout l’impatience face à l’inertie gouvernementale, faut-il rajouter du Parti Libéral.
« Nous sommes tannées d’attendre que les choses s’améliorent. Nous sommes en colère. Nous sommes très en colère quand nous voyons nos acquis grugés par des politiques comptables. » [1]

Comme femmes nous ne pouvons être en désaccord avec la colère des femmes pour obtenir plus de pouvoir, plus de politiques, plus d’égalité, plus d’équité. Mais pour obtenir cela, il va falloir plus que des mots. Plus que des pressions sur le pouvoir politique, que de la couverture médiatique. Quant au Forum planifié en mars, la Fédération des Femmes en a tenu plusieurs depuis 1998, mais les résultats ont été bien minces malgré la mobilisation du mouvement des femmes. Et pour l’instant madame Payette ne propose que ce manifeste et le Forum en mars prochain.

Au-delà de la colère, que faut-il ?

Premièrement, il va falloir reconnaître que l’absence des femmes de la vie publique doit s’expliquer et qu’il faut aller au-delà de la volonté des femmes. Le manifeste n’en dit mot. C’est pourtant reconnu : c’est la fusion de deux systèmes : patriarcat et capitalisme qui organisent la domination des hommes sur les femmes. Et cette domination profite au Grand Capital. La Charte mondiale des femmes adoptée en 2014 est très claire sur la nécessité d’avoir une vision systémique pour comprendre l’absence des femmes de la place publique et dans la sphère politique.
« Nous sommes Québécoises et nous exigeons de partager la direction du Québec, nous voulons en inspirer l’avenir et nourrir à notre façon. »  [2]

Deuxièmement, partager la direction du Québec, est-ce avec les hommes politiques actuels ? Inspirer l’avenir vers quel projet de justice sociale ? La justice sociale est-ce simplement l’égalité de droits des hommes et des femmes ? La remise en question des politiques néolibérales défendues tant par le Parti Québécois que le Parti Libéral du Québec est-elle envisagée ? Le manifeste n’en dit mot.

Troisièmement, à l’heure de la Charte des valeurs du PQ et de la peur des personnes immigrantes, la notion de Québécoises demande à être précisée. Est-ce une notion inclusive et tolérante ou purement identitaire ? Là aussi le manifeste n’en dit mot.
« Ce manifeste ne se limite pas à réaffirmer les droits des femmes et à élargir leurs acquis. Québécoises, nous faisons également partie d’un monde en proie aux inégalités, aux guerres, aux urgences climatiques et démographiques, à la violence et à l’inhumanité. Nos préoccupations ont une dimension à la fois planétaire et humaine. »  [3]

Quatrièmement, l’expérience de la Marche mondiale des femmes démontre que le sort des femmes dans le monde est aussi notre sort à nous comme femmes ici au Québec. Le slogan « Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous marcherons » résume bien cette prise de position claire. Il ne suffit pas d’avoir des préoccupations, il faut agir avec toutes les femmes du monde entier.

La signature du manifeste par Mathieu Le Blanc. Pourquoi un homme, en fait les hommes, doit-il signer le manifeste ? Les hommes doivent aussi se battre pour l’égalité des femmes ? Le manifeste est signé, mais les explications sont absentes.
L’expérience de la Marche mondiale des femmes montre qu’elle organise les femmes et seulement les femmes parce que ce sont les premières concernées par leur exploitation et leur aliénation et que leur libération passe par leurs luttes. Les hommes peuvent être en soutien, mais les gains des femmes vont être issus des mobilisations des femmes d’abord. Nous ne laisserons pas les hommes se mobiliser ou signer en notre place. Alors affirmer la colère des femmes et permettre à au moins un homme de signer un tel réquisitoire pose la question de l’autonomie des femmes dans leurs luttes et leurs organisations.

Pour la suite de l’article, nous vous invitons à lire le préambule de Québec solidaire écrit pour les discussions de l’enjeu 4 soit les thématiques « Femmes, Familles, Diversité sexuelle et de genre ». Ce texte réaffirme les valeurs féministes de Québec Solidaire. La colère y est aussi présente, mais la solidarité des femmes y est clairement affirmée.

Bonne lecture
Ginette Lewis


« Femmes, Familles, Diversité sexuelle et de genre »

Nos valeurs

Ce texte se veut une affirmation des valeurs féministes de Québec Solidaire. Il se situe dans la continuité des luttes du mouvement des femmes.

Le 4 juin 1995, au Québec, la Marche « du pain et des roses » rassemble plus de 15 000 femmes devant le Parlement. En 2000, c’est la Marche mondiale des femmes qui mobilise 6000 groupes de femmes dans 161 pays. Le 10 décembre 2004, le mouvement des femmes se dote d’une Charte mondiale des femmes axée sur cinq
grandes valeurs : liberté, égalité, solidarité, justice et paix, et organise une marche à relais partout dans le monde en 2005. En 2010 c’est plus de 4500 groupes dans 150 pays qui prennent part à la Marche mondiale des femmes. Les principales revendications avancées sont l’autonomie économique des femmes, la lutte à la pauvreté et la lutte contre les violences faites aux femmes.

Québec Solidaire doit reconnaître ces luttes et ce dynamisme du mouvement des femmes en lien avec toute la mouvance altermondialiste.

Québec Solidaire doit saluer ces luttes et se situer en solidarité avec leurs revendications. C’est pourquoi nous pensons important d’affirmer, nous aussi, nos valeurs féministes.

Québec Solidaire se veut un parti des urnes et de la rue.

Québec Solidaire est un parti mixte où les hommes sont en appui aux luttes des femmes. Mais les femmes demeurent les premières concernées par la lutte à leur exploitation et à leur oppression. Elles doivent être aux premières loges des mobilisations et pouvoir s’organiser entre elles pour faire avancer leurs revendications. C’est donc avec les yeux des femmes que nous abordons ce texte sur les valeurs, de façon à inciter leur participation et leur implication dans cet enjeu et pour que les hommes empruntent la voie que les femmes auront défrichée, en leur reconnaissant le rôle de pionnières.

Pour un monde différent égalitaire et féministe

Nous, les femmes, affirmons vouloir vivre dans un monde différent, égalitaire et féministe.

Nous voulons le faire avec les hommes, avec l’ensemble de la société, mais cette lutte nous mobilise particulièrement comme femmes, car nous vivons oppression patriarcale et exploitation capitaliste. C’est pourquoi nous voulons le dire avec les yeux des femmes et le « nous » du coeur des femmes.

Nous formons la moitié de l’humanité et notre rôle est important et indéniable. Malgré
cela, les sociétés ne reconnaissent pas encore notre force.

Soulignons que les femmes ont mené des luttes exemplaires pour l’affirmation de leurs droits avec la Marche mondiale des femmes et la Charte mondiale des femmes7, à travers des luttes contre la violence faite aux femmes comme en Inde, des luttes contre la pauvreté, pour le droit au travail et la reconnaissance de la maternité. Toutes ces revendications pour les droits des femmes n’ont pas servi exclusivement aux femmes, elles ont fait avancer nos sociétés. Tous les combats des femmes visent le bien-être collectif. C’est la force du mouvement des femmes.

Au Québec, les femmes sont devenues légalement des personnes en 1929. Elles ont pu avoir leur chèque de paye à leur nom en 1931. Depuis 1940, elles peuvent voter. Les salaires égaux dans le même titre d’emploi dans la fonction publique sont devenus réalité en 1976. L’équité salariale a fait l’objet d’une loi en 1996 et son application finale date de 2010. Les avancées sont minces après presqu’un siècle de luttes.

Dans les sociétés actuelles, le système capitaliste tire avantage du patriarcat. Il profite du travail gratuit des femmes dans la sphère privée, pour s’occuper de la survie de l’humanité. Il tire aussi profit des bas salaires, du temps partiel, et du travail précaire des femmes. Le capitalisme se marie au patriarcat, mais ne l’élimine pas.
Pour transformer les rapports sociaux de sexe, pour les rendre plus égalitaires, pour que les femmes aient une place à l’égal des hommes dans la vie sociale et politique, pour que le travail domestique et les soins aux enfants ne reposent plus sur le dos des femmes et qu’elles ne subissent plus la violence et l’exploitation sexuelle, il faut que les femmes soient alertes et se mobilisent avec l’appui de l’ensemble de la société.

NOTRE VIGILANCE EST NOTRE SEULE GARANTIE CONTRE LE PATRIARCAT.

La société actuelle s’accommode, inculque, publicise, enseigne l’individualisme, l’égoïsme, le mépris, le luxe et le profit. Peut-on rêver de vivre différemment dans la paix, la justice, l’égalité, le respect ? Peut-on penser un monde différent, égalitaire et féministe ? Pour y arriver, il faut penser autrement les relations entre les femmes et les hommes, et les formes d’organisation sociale qui reproduisent tout cela. En ce sens, patriarcat et capitalisme forment deux systèmes d’oppression distincts, mais qui se renforcent mutuellement.

Nous, les femmes, luttons pour l’égalité, pour obtenir des droits : c’est essentiel. Mais
patriarcat et capitalisme sont si intimement liés que les structures sociales doivent aussi être contestées. Notre vision se veut systémique. Nous remettons en question les rôles sociaux de domination des hommes sur les femmes qui servent le système capitaliste. Les hommes peuvent être nos alliés dans cette lutte en reconnaissant leur pouvoir, en le remettant en question et en s’unissant avec les mobilisations des femmes.

NOUS, LES FEMMES, VOULONS EN FINIR AVEC CE PATRIARCAT ET CE CAPITALISME POUR NOUS-MÊMES, NOS ENFANTS, NOTRE FAMILLE ET NOS AMOURS

Reconnaître notre droit de participer à la vie démocratique

Nous, en tant que femmes, voulons prendre la place qui nous revient, celle que nous
voulons prendre. Nous avons droit de dire notre opinion, de faire valoir nos points de vue dans les instances représentatives, dans les structures électives, dans les postes de responsabilités. Mais encore faut-il y être. Les structures actuelles de pouvoir sont des structures sexuées. Nous y sommes peu présentes. Les femmes demandent à être admises, mais peu dénoncent l’organisation patriarcale de fonctionnement. Une place, oui,mais pas sans changements dans le fonctionnement et les formes d’organisation !

Changer le mode de scrutin pour le rendre proportionnel doit permettre à chacun de nos votes de compter. Les femmes ont trop longtemps été sommées de voter comme leur mari, leur père. Peu osaient défier les consignes et certaines les suivent encore en 2012. Comme citoyennes, la parole des femmes doit compter, et pas seulement au
moment du vote. Les femmes doivent prendre leur place en politique et dans l’ensemble de la vie démocratique de notre société. Actuellement, le conseil des ministres n’est pas paritaire et la proportion des femmes députées frôle à peine les 30 % (28,8 en décembre 2011). Plusieurs obstacles freinent les femmes dans leur implication. La conciliation du temps, des horaires, des tâches entre le travail, la famille et l’engagement social ou citoyen joue un rôle prioritaire. Les idéologies sexistes et machistes des structures politiques et la course à la compétitivité et à la performance n’aident pas non plus les femmes à avoir envie de s’impliquer.

Instaurer des formes de démocratie participative pour que les personnes élues soient redevables devant les personnes qui les ont élues ; des mandats limités ; des élections à date fixe en dehors des périodes de vacances, des congés du calendrier scolaire et des jours fériés ; les droits d’associations et de manifestations reconnus ; tout cela est essentiel pour assainir le climat politique et permettre l’implication des femmes.

Mettre en branle la démarche de constituante est aussi important pour les femmes. L’indépendance du Québec et l’avenir du pays ne seront pas décidés par un seul parti. Dans la démarche vers l’indépendance, les femmes ont leur mot à dire. Seule l’assemblée constituante garantit que les femmes pourront partout au Québec faire connaître leurs revendications et leurs besoins pour un monde égalitaire et équitable.

NOUS VOULONS ÊTRE DES CITOYENNES À PART ENTIÈRE

Reconnaître notre droit à l’égalité économique

Le marché du travail ne nous appartient pas en tant que femmes. Jeunes, vieilles, diplômées ou non, avec ou sans enfants nous sommes sous-payées si nous nous comparons aux hommes. Nos compétences, nos qualifications sur le marché du travail doivent être reconnues à leur juste valeur. L’équité salariale est la première marche vers l’égalité. Ne pourrait-on pas reconnaître autant de valeur au travail des femmes qu’à celui des hommes, peu importe le secteur d’emploi ? On a l’argent pour payer les hommes, pourquoi pas les femmes ?

Une vraie équité, c’est plus qu’un ajustement salarial. C’est un exercice social, et non pas une compilation entreprise par entreprise comme le fait actuellement la loi sur l’équité salariale. Les femmes doivent aussi bénéficier de correctifs pour des situations qui les empêchent d’accumuler ancienneté ou salaire suite à des maternités ou à des congés pour enfants. L’équité salariale permet aussi d’assurer une retraite décente aux femmes âgées. Sans cela, les femmes âgées vivent dans la pauvreté.

Le capitalisme profite de la main-d’oeuvre féminine à bon marché, à la maison comme sur le marché du travail.

Quand les femmes entrent sur le marché du travail, elles partent désavantagées. On leur offre encore trop souvent des ghettos d’emplois sous-payés et du travail à temps partiel (en 2011, 68,7 % des femmes de 15 ans et plus travaillaient à temps plein, comme 79,8 % des hommes, et 24,3 % des femmes travaillaient à temps partiel (11,8 % des hommes)). On offre aux femmes des horaires qui ne tiennent pas compte de la maternité. Lorsque des hommes occupent des emplois dans les ghettos féminins, les titres d’emplois semblent devenir plus prestigieux et reconnus (exemple ; chef-cuisinier). La dévalorisation du travail des femmes se fait donc entre les emplois à connotation genrée, mais aussi au sein même des emplois occupés majoritairement par des femmes.

Le capitalisme profite aussi des femmes à la maison par le travail gratuit dans la famille : cuisine, ménage, éducation des enfants. Les femmes à la maison, les femmes pauvres, les femmes travailleuses sont trois aspects d’une même réalité féminine d’aujourd’hui, car il existe un continuum entre travail gratuit à la maison, pauvreté pour les femmes et bas salaires aux travailleuses. C’est au sein de la famille que le grand capital, pour faire plus de profit, se lie au patriarcat pour maintenir les femmes dans la soumission. Les femmes sont pauvres et demeurent globalement plus pauvres que les hommes, notamment parce qu’elles assument la plus grande part du travail gratuit à la maison et que leur travail sur le marché du travail n’est pas rémunéré et reconnu à sa juste valeur.

Pour prendre notre place, il faut que notre autonomie économique pleine et entière soit reconnue. Notre travail, de quelque ordre qu’il soit, doit être valorisé et payé à sa juste valeur. Le travail ménager et les soins aux proches que nous assurons doivent devenir responsabilité collective et création d’emplois syndiqués, à l’exemple du réseau des centres de la petite enfance (CPE). Notre vie ne sera plus isolée dans la maison, mais agissante et collective. La reconnaissance de la maternité et des soins aux proches nécessitent la mise en place de conditions pour faire des choix sans appauvrissement, sans aliénation et sans pénalité.

NOUS SOMMES DES TRAVAILLEUSES AU MÊME TITRE QUE LES HOMMES

Reconnaître notre droit à la liberté

Notre corps est à nous, à nous seules. Il faut en finir avec les diktats du père, du frère, du mari, du pape, du médecin.

C’est à nous de décider de nos maternités, de décider des enfants que nous voulons.
Le droit de choisir doit être reconnu aux femmes. Pour cela, il faut que les avortements soient accessibles et gratuits. Mais surtout que la contraception soit connue, accessible et gratuite. La connaissance du corps des femmes permet de choisir une contraception adaptée aux besoins.

C’est à nous de décider de notre orientation sexuelle. C’est aussi une liberté fondamentale pour les femmes. Aucune pression, aucune répression ne doit accompagner le choix du ou des partenaires sexuels.

C’est à nous de décider de notre nudité. Notre corps nous appartient.

Le capitalisme, la mondialisation des marchés et le développement de technologies comme Internet exposent plus que jamais les corps des femmes pour de l’argent que d’autres empochent. Les femmes sont exploitées. Les entreprises diffusent des images méprisantes des femmes, allant jusqu’aux meurtres en direct. Le pouvoir sur les femmes devient valeur sous-jacente. Cela doit cesser !

C’est à nous de décider de nos pratiques sexuelles, c’est un droit fondamental.
La marchandisation du corps des femmes et des enfants est un acte de violence qui a pris une ampleur extraordinaire à travers le monde. La violence envers les femmes est passée de secret de la maisonnée à une prise de conscience sociale.

C’est à nous et à nous seules d’avoir du pouvoir sur nos vies. Nous ne devons plus vivre en dominées et en victimes. Nous devons en finir avec les coups, les blessures, les pressions psychologiques, l’exploitation sexuelle et la traite ainsi que trop souvent les meurtres, y compris les meurtres d’enfants.

NOUS SOMMES DES PERSONNES. NOUS REFUSONS LE MÉPRIS.

Reconnaître l’importance de la solidarité

Nous sommes femmes d’ici et nous avons jasé, appris, connu des femmes d’ailleurs. Le sort de toutes les femmes nous concerne.

Vivre en paix est loin d’être un luxe pour bien des femmes du monde. Les guerres civiles, les guerres localisées, les désastres écologiques entraînent des déplacements de population : majoritairement des femmes et des enfants. Les femmes y vivent viols et tortures. Arrivées dans les camps de réfugiés, leur sort est loin de s’améliorer. Les femmes immigrantes vivent racisme et non-reconnaissance
de leurs compétences et expérience.

Nous sommes touchées et concernées par ce que vivent les femmes d’ici et d’ailleurs.
Au niveau mondial, les femmes vivent discrimination, racisme. Leurs droits sont brimés. Les maternités sont contrôlées, surmédicalisées, leur infertilité et leurs gènes sont objets de recherche. Leurs savoirs traditionnels, leurs cultures sont bafoués.
Pour plusieurs d’entre elles, elles ont faim, leurs enfants ont faim. Trop de femmes sont pauvres, surexploitées, malades, handicapées.

Mais nous sommes debout. Nous marchons. Nous luttons partout pour un monde différent, égalitaire et féministe. La solidarité et le soutien sont nos seules forces. Il faut le dire et le répéter : ce que les femmes gagnent pour le bien-être collectif sert aussi aux hommes, sert à tout le monde. Plus grande sera notre unité, plus grandes seront nos chances de changer le monde.

NOUS SOMMES SOLIDAIRES AVEC LES FEMMES D’ICI ET D’AILLEURS

Vous pouvez consulter la Charte mondiale des femmes ici :


[1Le Devoir, p. B5 21-22 novembre 2015.

[2Le Devoir p. B5 21-22 novembre 2015

[3Le Devoir, p. B5 21-22 novembre 2015

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