L’obstination démontrée jusqu’à maintenant par le gouvernement du Canada de ne pas traiter avec courage et dignité le drame de ces femmes et de ces filles a souvent été dénoncée comme indigne d’un État moderne et envoyait un message très négatif autant à la population canadienne qu’à l’internationale.
L’annonce faite aujourd’hui au cœur du Parlement canadien par trois ministres du gouvernement Trudeau, et la présence aujourd’hui du premier ministre à l’ouverture de l’Assemblée spéciale de l’APN indiquent sans doute le début d’une période d’espoir pour les familles et les proches de ces femmes, pour les Premières Nations et les autres groupes de citoyens autochtones, et également pour toutes les Canadiennes et les Canadiens.
« Aujourd’hui, nos pensées doivent d’abord aller vers toutes nos femmes et nos filles. Il faut sincèrement espérer que nous parviendrons à éliminer la peur qu’elles ressentent trop souvent. Que nous parviendrons aussi, collectivement, à constater avec courage et à combattre avec acharnement les attitudes et les gestes de discrimination et de racisme qui empoisonnent des vies tout autour de nous. Souhaitons qu’aujourd’hui soit vraiment le début de l’espoir », a tenu à déclarer Ghislain Picard, chef de l’APNQL.