Élèves en difficulté
Au niveau des élèves en difficulté, M. Pronovost avoue que « la Fédération surveillera de près les travaux pour l’établissement du seuil minimal des services spécialisés et intégrés dans les écoles et les centres. L’abolition de la catégorisation des élèves risque de le priver l’enfant du service auquel il a droit ».
Il ajoute que « le personnel de soutien va continuer de collaborer au sein de l’équipe-école pour que ces jeunes obtiennent l’accompagnement approprié à leurs besoins. Pour respecter la continuité du service, il devra y en avoir également au service de garde ». La FPSS-CSQ s’assurera que les promesses à l’effet que ces services seront également présents en formation professionnelle et à l’éducation des adultes seront tenues.
Vétusté des établissements
Concernant l’objectif du ministre de l’Éducation de rénover les établissements scolaires pour qu’ils atteignent un état satisfaisant, c’est-à-dire un seuil de vétusté universel1, M. Pronovost aurait aimé « que l’on vise un A, plutôt qu’un C ». Il indique que « les élèves méritent ce qu’il y a de mieux ».
Le document de la Politique précise que ces lieux doivent être embellis, accueillants et adaptés aux réalités du 21e siècle. À cet égard, Éric Pronovost mentionne « l’excellente collaboration du personnel de soutien technique et manuel à la nouvelle école de La Baie qui a permis d’atteindre ces objectifs à coûts moindres qu’ils l’auraient été au privé ».
Virage numérique
Pour poursuivre le virage numérique, le ministère reconnaît que cette responsabilité doit être partagée. D’ailleurs, les opérateurs et les techniciens en informatique sauront accompagner le personnel enseignant vers son utilisation optimale.
Table nationale autochtone
M. Pronovost salue l’initiative de créer une table nationale pour les autochtones : « la réalité des grands centres et du Nord du Québec se situent aux extrêmes de nos milieux, ils méritent que leurs enjeux soient discutés de façon spécifique ».
Activités parascolaires
Au niveau parascolaire, les techniciens en loisirs ainsi que les éducatrices en services de garde ont des places de choix pour encourager les élèves à bouger ou à se réaliser dans des activités culturelles.
Pont entre la famille et l’école
La collaboration entre la famille et le personnel de l’éducation est essentielle pour accompagner l’élève tout au cours de son parcours. M. Pronovost tient à rappeler que « le personnel de soutien est aux premières lignes dans les relations avec les parents, car nous sommes présents dans les milieux de 6 h 30 le matin à 18 h le soir ».
M. Pronovost conclut : « nos écoles sont remplies de gens passionnés qui ont besoin des moyens de la Politique de la réussite éducative pour continuer dans la bonne direction, car les coupes des dernières années ont laissé des cicatrices qui doivent être rapidement soignées ».
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