« Le Front commun a posé un geste significatif la semaine dernière en soumettant une contre-proposition responsable dans l’espoir d’en arriver à un règlement négocié, un souhait que le gouvernement prétend partager », explique Sylvie Godin, répondante politique de l’APTS dans la région.
« Nous serons dehors aujourd’hui, entre 11 h et 13 h, pour rappeler à messieurs Couillard et Coiteux que notre priorité est de négocier une convention collective juste pour les travailleuses et les travailleurs du secteur public. Nous croyons que cela devrait aussi être celle du gouvernement. Jusqu’à ce jour, la seule avancée notable réalisée a été le retrait de certaines demandes patronales, fort nombreuses au départ, qui constituaient une dégradation des conditions de travail de nos membres. Et M. Coiteux persiste à vouloir nous appauvrir sur le plan salarial et modifier les paramètres d’admissibilité à notre fonds de pension, auquel les salariés contribuent eux-mêmes dans une proportion de 50 %. »
« La balle est maintenant dans le camp du gouvernement. Nous réclamons des ouvertures aux tables de négociation, sans quoi nous utiliserons nos journées de grève restantes pour nous faire entendre », indique la porte-parole syndicale. Après une année entière de négociation infructueuse, les membres de l’APTS en sont réduits à se mobiliser pour maintenir leurs acquis alors qu’au départ ils et elles aspiraient à l’amélioration des conditions de travail de manière à pouvoir offrir de meilleurs services à la population.
Les conventions collectives des secteurs public et parapublic sont échues depuis le 31 mars 2015.