Utilisant un sophisme époustouflant M. Laviolette a estimé que l’arrivée du magnat de la presse au PQ « est un gros plus » parce que ce dernier n’y vient pas pour négocier une convention collective. C’est « une grosse prise » pour le PQ, s’est-il réjoui.
Ainsi, pour le SPQ libre, l’atteinte de la souveraineté semble justifier une alliance avec un ennemi des travailleurs syndiqués que ce club politique prétend défendre. Où est l’erreur ? Heureusement, les réactions venant du mouvement syndical, dont plusieurs dirigeants n’ont pas caché leurs affinités péquistes jusqu’ici, indiquent que la candidature de Péladeau pourrait être l’élément déclencheur d’un réalignement politique dans ce secteur de la société québécoise.
Paul Cliche,
Montréal, 9 mars 2014