La présidente de la FPPE-CSQ, Johanne Pomerleau, et le président de la FPSS-CSQ, Éric Pronovost, déplorent que selon la lecture de la composition des « nouveaux conseils » proposés, tous les membres auraient le droit de vote à l’exception du personnel de soutien et du personnel professionnel.
« Une fois de plus, nous constatons le grand manque de respect et de considération du ministère de l’Éducation à l’égard du personnel de soutien scolaire et du personnel professionnel. Nos membres possèdent des connaissances et une expertise indéniables qui les rendent parfaitement aptes à prendre pleinement part aux décisions et orientations du domaine scolaire », rappellent les deux leaders syndicaux.
Sur la même marche de podium
Ils précisent que les personnels de soutien et professionnel ne sont surtout pas composés de travailleuses et travailleurs de second ordre, bien au contraire.
« Le personnel de soutien et le personnel professionnel se tiennent sur la même marche du podium que les autres acteurs du monde scolaire. Nos écoles et centres ne pourraient pas fonctionner sans notre apport quotidien. Il serait important que le ministre de l’Éducation, François Blais, s’en rappelle », conseillent Johanne Pomerleau et Éric Pronovost.
En terminant, la FPSS-CSQ et la FPPE-CSQ préviennent qu’elles n’accepteront pas que leurs membres tiennent des rôles de simples figurants dans une future structure de gouvernance scolaire mais que leur contribution devra être à l’image du rôle essentiel qu’elles et ils jouent auprès des élèves.
