Édition du 12 novembre 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Papiers White Birch - Expropriation SANS compensation

L’avenir de l’usine Stadacona devrait être confié aux employés. Comme ce fut le cas en Argentine au tournant du siècle, les employés de l’usine devraient se voir offrir le soutien des états canadiens et québécois pour reprendre en main les destinées de leur usine.

L’expropriation est un moyen ultime, mais réel dont disposent nos gouvernements pour mettre fin à une appropriation d’un bien par un investisseur avare. L’expropriation devrait nécessairement inclure le fond de pension accumulé par les travailleurs selon les termes de leur contrat de travail librement négocié par les parties patronale et syndicale représentant les travailleurs. De plus, cette expropriation devrait mettre en cause les droits de coupe de bois qui sont sans doute associés à l’usine.

Il y a de nombreux exemples d’entreprises, l’Argentine des années 2000 en offre un très grand nombre, où des entreprises fermées par des patrons non satisfaits des revenus dont ils peuvent disposés pour satisfaire leur avarice, ont été reprises par les ex-employés et sont redevenus rentables.

Un tel exemple serait une bonne façon de montrer aux investisseurs voraces qu’il y a des limites à ne pas franchir pour s’emparer de richesses collectives sans respecter des règles établies. Dans le cas de l’usine de Limoilou à Québec, le même propriétaire en possède deux autres au Québec, se qui donne une bonne prise sur le propriétaire quant aux droits de coupe associés aux autres usines. Reste à MM. Charest et Hamad à nous démontrer pour qui -ils travaillent ?

Indignation générale

Renaud Blais
Québec

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