Pendant que les travailleurs imploraient le gouvernement du Québec de les appuyer et d’agir pour sauver 600 emplois, Jean Charest se promenait dans le grand Nord à coup de milliards de dollars d’engagements publics dans des projets illusoires et pharaoniques, sous prétexte de créer des emplois ! Cherchez l’erreur. Il n’a absolument rien fait pour sauver l’usine. Rien dit alors qu’un patron rapace se sauve avec l’argent des retraites des travailleurs. À quand une intervention vigoureuse de Jean Charest dans ce dossier ? »

« Décidément, ce gouvernement d’affairistes ne change pas, selon Amir Khadir, député de Mercier. Sans le moindre scrupule, ses ex-ministres comme Nathalie Normandeau, bénéficient de parachutes dorés offerts par des firmes qui font affaire avec le gouvernement dans des secteurs d’activités qui les placent précisément en conflit d’intérêt. C’est le cas de Mme Normandeau avec la firme d’avocat Raymond Chabot Grant Thornton. Si elle ou son gouvernement avaient le moindre souci pour le bien commun et la moindre décence en matière éthique, Mme Normandeau devrait s’abstenir de chercher une planque lucrative en contradiction avec l’esprit des règles éthiques qu’elle a elle-même votées en chambre en 2010. Elle pourrait offrir son influence et son expérience pour aider les travailleurs à trouver une solution et obtenir l’aide du gouvernement ! On apprend aussi que la ministre Courchesne s’affole à cause des dépassements de coûts dans la construction du train de banlieue vers Mascouche mais ne dit pas un mot devant le coût exorbitant de la réfection de l’échangeur Turcot, un projet dépassé, dommageable au plan environnemental . »

Québec solidaire croit que le gouvernement Charest doit s’occuper en priorité des emplois existants et soutenir toute initiative visant à les maintenir. Ce gouvernement doit aussi consacrer ses énergies à des projets qui s’inscrivent dans une optique de développement durable et respectueux de l’environnement.