Mise en contexte
– En 2016, l’abolition du crédit d’impôt pour études et du crédit d’impôt pour manuels par le Canada a permis un investissement massif dans le programme de prêts et bourses aux étudiants ;
– La communauté étudiante québécoise n’étant pas admissible à ce programme, la province reçoit un transfert compensatoire, qui augmente chaque année depuis 2016 ;
– La perte du crédit d’impôt retire 277M$ à la communauté étudiante du Québec.
– En 2017, le gouvernement du Québec a accédé à la demande des associations étudiantes et a investi 80M$ en aide financière aux études chaque année.
Cela dit, la communauté étudiante connaitra en 2020 un manque à gagner de 197M$.
L’augmentation des transferts reçus du fédéral permettent au gouvernement du Québec de rectifier cette situation en redonnant son dû à la communauté étudiante. C’est dans ce contexte que la FECQ et l’UEQ demandent au gouvernement de la CAQ « Où est notre argent ? ».
Citations
« Les ressources financières sont la principale barrière à l’accessibilité aux études supérieures. Il serait inacceptable que le ministre Roberge et le gouvernement de la CAQ gonfle ses surplus budgétaires en privant la population étudiante des sommes qui leur sont dues. »
Philippe LeBel, président de l’Union étudiante du Québec
« On se souvient que Jean-François Roberge disait dans l’opposition que les transferts du fédéral devaient aller en prêts et bourses. Aujourd’hui, étant ministre, il doit s’engager à retourner les 197M$ d’où ils viennent : dans la poche des étudiants et des étudiantes. »
Philippe Clément, président de la Fédération étudiante collégiale du Québec
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