Le SFPQ dénonce le transfert de responsabilités du MIDI vers des organismes à but non lucratif qui risque d’entraîner une dérive de la constance des informations transmises aux immigrants et diminuer le processus d’imputabilité. « Cette réforme des services d’accueil et d’intégration des immigrants est incohérente à une démocratie telle que le Québec. Ce n’est pas normal que les nouveaux arrivants ne soient pas accueillis pas des représentants officiels de l’État », indique la présidente générale du SFPQ Lucie Martineau.
Cette décision aura aussi comme conséquence la centralisation des missions du MIDI. Le SFPQ constate d’ailleurs que la qualité des services publics en régions et leur accessibilité s’effritent rapidement. « Le gouvernement Couillard doit agir de façon responsable pour assurer l’accès à des services publics de proximité de qualité dans toutes les régions. Les mesures découlant de la Commission de la révision des programmes ne doivent pas entraîner un système à deux vitesses entre les grands centres et les régions », rappelle Mme Martineau.
Plutôt que d’effectuer des coupes aveugles dans les services publics, le SFPQ réclame du gouvernement libéral qu’il démontre du courage en s’attaquant à la colonne des revenus. Des solutions sont à portée de main pour mieux financer nos services publics, sans alourdir le fardeau fiscal des familles à faibles revenus et de la classe moyenne : la lutte contre l’évitement fiscal, la réduction des avantages fiscaux consentis aux banques et aux grandes entreprises ainsi que l’achat centralisé de médicaments en sont quelques-unes.