"Un élément de ce nouveau pacte fiscal est particulièrement troublant : l’interdiction pour les municipalités de confier des projets de développement économique à quelqu’organisation que ce soit. Cela signifie, en clair, la clé sous la porte pour les CDEC, affirme Françoise David, députée de Gouin. Pourtant, je suis à même de constater le rôle important de ma CDEC dans le développement économique de Rosemont-La Petite-Patrie. Qui a mis au monde le cinéma Beaubien ? Qui soutient au jour le jour les jeunes entrepreneurs du milieu ? Qui a initié les travaux de ce qui est devenu la Société de développement Angus ? Ma CDEC. Et on voudrait la faire disparaître ? Je ne suis pas d’accord", s’exclame madame David.
Manon Massé, députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, renchérit : "Les CDEC sont riches d’une participation de citoyennes et citoyens issus de milieux divers : éducation, santé, culture, entreprenariat, syndicats, monde communautaire. C’est ensemble et avec le soutien de professionnels que les CDEC contribuent fortement à notre développement économique local. Ce n’est pas manquer de confiance envers la ville-centre que d’affirmer qu’elle doit favoriser la prise en charge locale d’une partie du développement économique, en s’appuyant sur le savoir-faire des citoyennes et citoyens. Un peu de compréhension des réalités locales, monsieur Coderre !", demande madame Massé.
Québec solidaire s’oppose fortement au charcutage des structures locales de développement socio-économique et aux coupes sévères opérées par le gouvernement du Québec dans des organismes qui ont pourtant fait leurs preuves.