Précisons que ce dénouement arrive après plus d’un an de négociation, un mandat de grève et un rejet d’une offre patronale. Voici les principaux faits saillants de ce nouveau contrat de travail :
– Convention collective de 4 ans (1er janvier 2019 au 31 décembre 2022) ;
– Kilométrage remboursé à 30 cents au lieu de 15 cents, ainsi que les frais de stationnement lors d’examen médical exigé par l’employeur ;
– Les employés à temps partiel pourront bénéficier de trois jours personnels à compter de 20 heures au lieu de 32,5 heures ;
– Maintien de l’allocation de retraite à 5 000 $ ;
– Montant forfaitaire de 600$ (rétro pour 2019) payable la première semaine de janvier 2020 ;
– Boni de signature de 400 $ payable la première semaine de janvier 2020 ;
– Augmentation de 4 %, à compter du 1er lundi de janvier 2020 ;
– Augmentation de 2 %, au 1er lundi de janvier 2021 ;
– Augmentation de 2 % au 1er lundi de janvier 2022 ;
^Améliorations du régime d’assurance collective.
« Les membres du comité de négociation ont réussi à force de détermination et de travail acharné à obtenir une bonne convention collective et de bons avantages sociaux » a indiqué Marcel Rondeau, représentant national d’Unifor.
Il faut préciser que le comité de négociation a été en mesure de repousser les demandes de l’employeur pour créer une disparité de traitement pour les employés qui auraient été nouvellement embauchés. « Rien de ceci n’aurait été possible sans la solidarité et le soutien de nos membres », a pour sa part commenté la présidente de la section locale 146Q, Julie Ferland.
Purolator emploie près de 164 membres d’Unifor au Québec, occupant les postes d’agents au comptoir des points de cueillette et d’expédition et du service à la clientèle.
Un message, un commentaire ?