Après une journée de négociation aujourd’hui avec la partie patronale, force est de constater que les mandats n’ont toujours pas été donnés par la présidente du Conseil du trésor, Sonia Lebel, afin de régler la négociation. Rappelons que la FIPEQ-CSQ a soumis une contre-proposition au gouvernement le 24 octobre dernier. « Les solutions mises de l’avant par la FIPEQ-CSQ visent à la fois à freiner l’exode des intervenantes d’expérience, mais aussi à attirer la relève. Sur ces deux aspects, la proposition gouvernementale ne permet pas de régler les problématiques qui affligent notre réseau », explique la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.
Du piquetage devant les CPE
Lors des journées de grève des 1er et du 5 novembre, du piquetage sera organisé devant les CPE représentés par la FIPEQ-CSQ. De plus, le 5 novembre, les syndicats locaux de la fédération organisent des séances de visionnements collectives de l’interpellation du ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, par la Commission des relations avec les citoyens de l’Assemblée nationale. « Nos membres souhaitent que les parlementaires abordent avec le gouvernement l’importance de bonifier substantiellement les conditions de travail pour le personnel en CPE. Plus spécifiquement, comment le gouvernement entend-il recruter 17 800 éducatrices et des milliers d’intervenantes d’autres corps d’emploi sans un règlement satisfaisant dans le cadre de la présente négociation. Pourquoi a-t-il attendu plus de 16 mois avant de faire sa première offre salariale et qu’après maintenant 20 mois, les mandats tardent toujours à être donnés ? », questionne Mme Grenon.
Comme elle le fait toujours, la FIPEQ-CSQ déploie ses moyens de pression de manière progressive et informe les parents des revendications et de l’état de la négociation. Elle a d’ailleurs lancé une campagne publicitaire numérique et en affichage extérieur cette semaine mettant de l’avant le site négoscpe.com comme porte d’entrée pour obtenir de l’information pour les parents.
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