Cette journée d’actions, déployée par l’ensemble des organisations syndicales du secteur public sous le thème « On sonne l’alarme », vise à souligner la situation critique qui prévaut dans les services publics, notamment dans le réseau de la santé et des services sociaux, alors que le personnel est sans convention collective depuis un an.
Les huit grandes organisations syndicales de la santé et des services sociaux visées par cette demande d’intervention maintiennent les actions prévues, tout en s’assurant que les balises édictées par le TAT seront intégralement respectées.
« Nous n’avons jamais eu l’intention de perturber les services ni de nuire aux usagères et aux usagers de quelque façon que ce soit, ont réagi les leaders syndicaux. La demande d’intervention de la partie patronale visait à nous faire taire, bien plus qu’à assurer qu’il n’y aurait aucun préjudice à l’égard des personnes dont nous prenons soin chaque jour. En ce sens, le TAT rappelle la partie patronale à l’ordre. Nous accueillons favorablement cette décision du TAT. Et nous avons un message très clair envers le gouvernement : l’heure est à la négociation véritable avec les syndicats. C’est la seule vraie solution qui permettra de répondre aux besoins des travailleuses et des travailleurs sur le terrain, tout en améliorant nos services publics ».
Les organisations syndicales en question sont l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) ; la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) ; la Fédération des professionnèles (FP-CSN) ; la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) ; la Fédération de la santé du Québec (FSQ-CSQ) ; le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-FTQ) ; le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) ; le Syndicat québécois des employées et employés de service (SQEES-FTQ).
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