« Le gouvernement refuse obstinément d’offrir un rattrapage salarial pour l’ensemble des salarié-es, ce que nous exigeons depuis le tout début des négociations, dénonce Lucie Longchamps, vice-présidente à la FSSS-CSN. C’est très décevant. Le gouvernement a voté en faveur d’une motion de l’Assemblée nationale exigeant un rattrapage salarial massif pour toutes les travailleuses de CPE. Nous reconnaissons qu’il a fait un effort pour améliorer le salaire des éducatrices qualifiées, mais pour plusieurs autres titres d’emploi, il n’offre rien de plus que ce qu’il a donné à l’ensemble de la fonction publique. Ce n’est pas ça, un rattrapage. »
Les quatre journées de grève qui auront lieu la semaine prochaine seront les quatre dernières d’un mandat de dix jours qui a été adopté par les travailleuses et les travailleurs au début de l’automne. Les syndicats affiliés à la FSSS-CSN organiseront donc des scrutins en vue de se doter d’un mandat de grève générale illimitée.
« Malheureusement, on se doit de constater qu’il faut encore une fois accroître la pression pour faire bouger le gouvernement, se désole Stéphanie Vachon, responsable du secteur des CPE à la FSSS-CSN. On demeure disponible pour négocier à toute heure du jour ou de la nuit si le gouvernement veut nous faire de nouvelles offres et éviter la grève, mais nous n’accepterons pas de laisser pour compte des milliers de travailleuses et de travailleurs essentiels au fonctionnement des CPE. Nos membres sont toujours aussi solidaires et déterminés qu’au début des négociations. »
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