« Nous avons rappelé au gouvernement les priorités du personnel en services éducatifs à la petite enfance. Il est urgent d’améliorer les conditions d’exercice d’emploi et les salaires. Pour la FTQ, cette rencontre était nécessaire afin de trouver un chemin pour la pleine reconnaissance du travail des éducatrices. Cela est d’autant plus important qu’en situation de pénurie de main-d’œuvre, avoir un réseau où le personnel est bien traité et avec un nombre suffisant de places en CPE permet aux parents de retourner sur le marché du travail et de contribuer à l’économie du Québec », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.
Vers des mandats de grève
En parallèle de la rencontre avec la présidente du Conseil du trésor, les équipes de négociations du SQEES-298 étaient en négociation avec la partie patronale. « Les offres salariales déposées ce matin sont les mêmes que celles de juillet dernier et ne contribuent en rien à la volonté de la présidente du Conseil du trésor de régler rapidement. Il y a encore un fossé entre les attentes des éducatrices, du personnel des CPE et les offres du gouvernement » déclare la vice-présidente au service aux membres du SQEES-298 affilié à la FTQ, Jennifer Genest.
« Face à ce constat, nous n’avons d’autres choix que d’aller chercher dans les prochains jours des mandats de grève auprès des CPE que nous représentons », de conclure Jennifer Genest.
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