« Pour la FTQ et ses syndicats du secteur public, il est essentiel que le gouvernement comprenne qu’un sérieux coup de barre doit être donné dans le but d’améliorer non seulement la rémunération, ce qui inclut un rattrapage salarial, mais aussi, et c’est très important, les conditions d’exercice d’emplois. Le manque de personnel et la surcharge de travail nous conduisent droit dans le mur. Que ce soit en santé ou en éducation, l’urgence d’agir n’est plus à démontrer. Le personnel du secteur public est à bout de souffle », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.
« L’attraction et la rétention de la main-d’œuvre feront également partie des enjeux de cette négociation. Le gouvernement a la marge de manœuvre pour redresser la situation et ainsi améliorer la qualité des services offerts à la population. Au cours des prochaines semaines, les travailleuses et travailleurs seront appelés à faire connaitre leurs priorités et à se mobiliser dans le but d’accorder un mandat fort à leur organisation syndicale afin de faire savoir au gouvernement qu’ils en ont assez », conclut le président de la FTQ.
Statistiques pour déboulonner quelques mythes et mieux comprendre les enjeux de cette négociation :
– Moyenne salariale des employés du secteur public (FTQ) : 35 572,32 $ ;
– Moyenne salariale des employés occasionnels et temporaires (FTQ) du secteur public (autres que réguliers) : 27 392,32 $ ;
– Retard salarial du secteur public (FTQ) : 6,6 % ;
– Pourcentage de femmes que nous représentons (FTQ) : 73,7 % ;
– Pourcentage de travailleurs et travailleuses qui n’ont pas de permanence ou poste à temps complet (FTQ) : 43,5 %.
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