Dans le cadre de ces revendications, les professionnelles en soins, membres de la FIQ, porteront une coiffe dans les différents établissements de la santé de la Montérégie. « Jour après jour, les professionnelles en soins de la région sont confrontées à la surcharge de travail et au manque de personnel. Nous faisons des miracles avec le minimum, mais les compressions budgétaires et les abolitions de postes nuisent au service à la population en augmentant de manière significative la surcharge de travail. Seulement au CISSS de la Montérégie-Est, c’est plus de 10 millions de dollars de coupes qui ont été annoncées. C’est très inquiétant ! » a déclaré la porte-parole de la FIQ pour la Montérégie, Lucie Ménard.
Un gouvernement nuisible au réseau de la santé
La présidente de la FIQ, Régine Laurent, était présente à Saint-Hyacinthe pour soutenir les professionnelles en soins de la Montérégie. « Nous ne comprenons pas le gouvernement qui coupe allègrement dans le réseau de la santé sans tenir compte des conséquences néfastes sur le service à la population. Les décisions du gouvernement libéral nuisent à la qualité et à la sécurité des soins. La population, les infirmières, les infirmières auxiliaires et les inhalothérapeutes méritent mieux » a affirmé Régine Laurent.
« À la FIQ, nous avons proposé plusieurs solutions au gouvernement afin de résoudre les problèmes du réseau de la santé en Montérégie, comme l’instauration de ratios professionnelles en soins/patient-e-s et la diminution de la précarité d’emploi pour les infirmières auxiliaires, les infirmières et les inhalothérapeutes. On doit donner les moyens aux professionnelles en soins d’exercer l’entièreté de leur champ de pratique afin d’assurer une meilleure prise en charge des patient-e-s et d’améliorer l’accessibilité aux soins. Malheureusement, le gouvernement nous suggère plutôt des mesures de récupération qui appauvriront les professionnelles en soins et augmenteront la surcharge de travail. De plus, il coupe des postes étant donné les compressions budgétaires. Il va de soi que si le gouvernement poursuit ainsi, il augmentera la pénurie d’infirmières et d’infirmières auxiliaires et mettra en danger le réseau de la santé », a mentionné Lucie Ménard.
« Les citoyen-ne-s de la Montérégie sont du même avis que les professionnelles en soins à savoir qu’elles constituent la solution aux problèmes d’accessibilité aux soins. Malheureusement, le gouvernement fait preuve de fermeture et préfère enrichir les médecins et appauvrir les professionnelles en soins. Le gouvernement doit écouter les professionnelles en soins, qui sont des témoins privilégiées des aberrations dans le réseau, pour ne pas mettre en péril notre système de santé », a conclu Régine Laurent.