Édition du 17 décembre 2024

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Négociations du secteur public

Négociations 2015 - « Les décisions du gouvernement font mal au réseau de la santé » - Régine Laurent, présidente de la FIQ

LAVAL, QC, le 23 juill. 2015 - Les professionnelles en soins de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec - FIQ manifestent aujourd’hui près de l’Hôpital juif de réadaptation à Laval afin de dénoncer les répercussions négatives des décisions du gouvernement sur la sécurité et la qualité des soins et de sensibiliser la population aux problèmes vécus dans le réseau de la santé. Régine Laurent et Roberto Bomba, respectivement présidente et trésorier de la FIQ, étaient présents à cette manifestation.

« Les décisions du gouvernement libéral font mal au réseau de la santé. Elles sont prises au détriment des citoyens, des patients et des professionnelles en soins de Laval et de tout le Québec. Depuis quelques mois, notre système de santé public écope et fait face à des compressions budgétaires et des abolitions de postes. Malheureusement, certains cas dévoilés récemment par les médias illustrent cette triste situation. Ces coupes auront un impact désastreux sur le service à la population et nuiront à la sécurité et à la qualité des soins. C’est très inquiétant ! » a déclaré Régine Laurent.

Robert Bomba a affirmé : « Nous craignons que des compressions budgétaires soient annoncées pour le CISSS de Laval, comme c’est le cas à l’échelle de la province, compromettant la sécurité et la qualité des soins. Pourtant, la FIQ a des solutions afin de régler les problèmes du réseau de la santé comme l’instauration de ratios professionnelles en soins/patients et la diminution de la précarité d’emploi pour les infirmières auxiliaires, les infirmières et les inhalothérapeutes. Il faut permettre aux professionnelles en soins d’exercer l’entièreté de leur champ de pratique afin d’assurer une meilleure prise en charge des patients et améliorer l’accessibilité aux soins. »

Régine Laurent a poursuivi : « Il est regrettable que le gouvernement refuse de nous entendre et préfère enrichir les médecins et appauvrir les professionnelles en soins. Ses décisions font en sorte d’augmenter significativement la surcharge de travail des infirmières, des infirmières auxiliaires et des inhalothérapeutes causant des torts irréparables au réseau de la santé. Nous souhaitons ardemment que le gouvernement fasse preuve d’ouverture afin de sauver notre système de santé public. »

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