« Les ouvrières et les ouvriers tendent la main au gouvernement avec une phrase toute simple : donnez-nous les moyens ! Les moyens d’entretenir le réseau routier, de servir les repas dans les prisons, d’entretenir nos édifices publics, de faire pousser les arbres dans nos pépinières. Ça passe par des conditions de travail attractives pour attirer et maintenir le personnel afin de délivrer efficacement les services publics auxquels les citoyennes et les citoyens sont en droit de s’attendre », indique Nathalie Garvin, vice-présidente responsable de la négociation de l’accréditation Ouvriers.
En tant que plus grand syndicat représentant des travailleuses et travailleurs de la fonction publique, le SFPQ amorce la négociation aujourd’hui avec un objectif clair : combler le fossé salarial qui sépare le personnel de la fonction publique du reste du Québec. Les ouvriers et les ouvrières de la fonction publique québécoise accusent un retard persistant qui s’établit en moyenne à 8,75 $/h. C’est pourquoi il réclame des hausses salariales substantielles de 3,00$ de l’heure par année pour trois ans.
« Plus que jamais, nous évoluons dans un contexte marqué par la rareté de la main-d’œuvre combinée à la plus importante augmentation du coût de la vie depuis plus de 30 ans. Les ouvrières et ouvriers travaillent au bénéfice de l’ensemble de la collectivité québécoise et méritent des conditions de travail qui reflètent l’importance de leur contribution », souligne Christian Daigle président général du SFPQ.
Rappelons que la négociation qui commence porte sur le renouvellement de la convention collective d’environ 4 000 ouvriers travaillant au sein de divers ministères et organismes.
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