« Jamais nos membres n’accepteront le déni de leur droit de grève à travers une décision parfaitement arbitraire, pas plus qu’ils n’accepteront des conditions à rabais qui ne reflètent pas l’importance de leur expertise que reconnaît pourtant le premier ministre et le rapport de la commission Charbonneau », dénonce Richard Perron, président du SPGQ,
Le SPGQ estime que la contestation de la décision du TAT est une cause de la plus haute importance, entendu qu’elle concerne l’ensemble du monde syndical. Au cours des prochaines semaines, le SPGQ envisagera de s’adjoindre la collaboration d’autres organisations syndicales, de manière à faire front commun contre une décision qui représente un déni du droit de grève, comme le stipule la constitutionnalisation du droit de grève découlant de l’arrêt Saskatchewan.
« Lors de notre assemblée des délégués syndicaux, qui a réuni aujourd’hui 500 de nos membres, ces derniers se sont montrés très clairs : malgré le coup porté par le TAT, le SPGQ est tout sauf au tapis. Cette décision a insufflé une énergie et une détermination incroyables à nos membres afin de parvenir à leur fin dans le cadre de la présente négociation. Le SPGQ est debout et il ne se laissera pas démonter par une malheureuse décision », exprime M. Perron.
« Le SPGQ est très surpris de cette décision injuste et sans fondement sérieux. Convaincu de son bon droit, le SPGQ contestera cette décision. D’ailleurs, les autres syndicats ont intérêt à ce que cette décision soit contestée, car il en va de l’avenir des relations de travail au Québec. Nous continuerons de nous battre afin que nos membres puissent bénéficier de conditions de travail appropriées. Le gouvernement doit reconnaître l’importance de l’expertise au sein de la fonction publique québécoise », conclut le président du SPGQ.