Depuis le 23 septembre dernier, les salarié-es du Hilton Laval, du Delta Sherbrooke, du DoubleTree à Montréal, du Hyatt Place Montréal - Downtown et de l’Hôtel Faubourg à Montréal ont toutes et tous adopté des ententes de principe sur les demandes communes et locales. Alors que plusieurs événements d’affaires se tiennent dans les hôtels, les actions se poursuivent pour faire tomber des règlements aux autres tables de négociation.
« Avec cette cinquième entente, la négociation coordonnée de l’hôtellerie entre à présent dans une nouvelle phase. Il reste maintenant un peu plus de 20 hôtels à régler. Les hôteliers doivent arriver avec des mandats pour conclure les négociations. La mobilisation va continuer tant que nous n’aurons pas des ententes à toutes les tables. Les travailleuses et les travailleurs continueront de mettre toute l’énergie nécessaire pour que les négociations progressent au plus vite », explique Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC-CSN).
Des gains importants pour améliorer les salaires et les conditions de travail
Les cinq ententes de principe adoptées répondent aux demandes communes portées dans cette négociation, et les gains sont nombreux. Parmi ceux-ci, notons :
– des augmentations salariales de 21 % sur quatre ans, dont 10 % à l’an 1 ;
– une augmentation de 5 % de la contribution de l’employeur à l’assurance collective ;
– l’obtention d’une formation à l’emploi pour les nouveaux salarié-es et d’une prime qui passera de 3 $ à 4,50 $ l’heure au cours de la convention pour les salarié-es formateurs ;
– trois semaines de vacances après 2 ans et 7 semaines de vacances après 30 ans ;
– l’ajout d’une clause pour restreindre l’utilisation des agences de placement de personnel ;
– la possibilité, pour le syndicat, d’exiger une expertise sur la charge de travail en présence de changements significatifs ;
– l’intégration à la convention collective de mesures pour protéger le pourboire.
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