La situation dévoilée par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) est accablante. Seulement dans la région du Montréal métropolitain, pour l’année 2017, on compte 7 décès de plus que l’année précédente pour un total de 47 travailleuses et travailleurs. Sur ce total, on dénombre 2 morts des suites d’un accident et 45 des suites d’une maladie professionnelle.
« Une personne qui meure au travail, c’est une personne de trop, déplore Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN. Il n’est pas normal qu’en 2018 autant d’hommes et de femmes perdent la vie à cause de leur travail. Les gouvernements et les employeurs doivent prendre leurs responsabilités et mettre en place les outils nécessaires pour régler cette situation rapidement. »
La prévention au travail n’est pas un luxe. Trop de travailleuses et de travailleurs au Québec ne sont pas touchés par les mécanismes de prévention prévus à la Loi sur la santé et la sécurité du travail. Une solution relativement simple pour améliorer la situation serait d’élargir l’application de cette loi afin qu’elle couvre toutes les Québécoises et tous les Québécois au travail.
« Les syndicats s’engagent quotidiennement en matière de prévention et appellent les employeurs et le gouvernement à intensifier leur travail à cet égard. Je le répète, personne ne devrait mourir à cause de son travail », conclut Dominique Daigneault.
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