La présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Louise Chabot, exprime ainsi son soutien aux milliers d’organismes communautaires qui se mobilisent pour dénoncer les impacts inadmissibles des mesures d’austérité du gouvernement.
« Les intervenantes et intervenants des groupes communautaires sont des gens pour qui la solidarité sociale est une véritable conviction. Ils n’hésitent pas, malgré leur manque de financement flagrant, malgré leurs conditions d’exercice difficiles, à intervenir, à se serrer les coudes, pour protéger coûte que coûte le filet social des Québécoises et Québécois qui connaissent de multiples difficultés ou problématiques », ajoute Louise Chabot.
Un rôle plus que jamais essentiel et nécessaire
La présidente dénonce la situation actuelle où d’un côté le gouvernement ne cesse de couper dans les services publics, notamment en petite enfance, en éducation et en santé, et de l’autre, il coupe également le financement des organismes qui, en plus d’assumer leur mission de base en offrant une aide essentielle à la population, doivent pallier pour les services coupés auprès des personnes les plus vulnérables.
« Dans un contexte de réduction des services publics, les organismes communautaires jouent un rôle d’autant plus nécessaire, c’est-à-dire qu’ils doivent offrir un soutien dans les nombreux services à la population que le gouvernement a délibérément choisi de délaisser. Le gouvernement est allé beaucoup trop loin dans les coupes et compressions et il récolte aujourd’hui ce qu’il a semé. Le travail des groupes communautaires doit être reconnu à sa juste valeur et le gouvernement doit agir afin que ceux qui en ont le plus besoin puissent obtenir de l’aide et des services adéquats », conclut la présidente de la CSQ.