Le montant du renouvellement d’un contrat et de l’appel d’offres visés au MAPAQ (respectivement « Élaboration d’un plan de mise en œuvre relatif à la Politique de main d’œuvre en TI » et « Services professionnels pour la réalisation de travaux de soutien au développement informatique ») totalise plus de 2 000 000 $.
Malgré plusieurs rappels faits par le SPGQ lors d’avis syndicaux en janvier 2019, le MAPAQ a fait preuve de laxisme dans la gestion contractuelle, car il n’a pas respecté le délai de consultation de 30 jours prévu à la convention, estime le syndicat.
Dans le cas de la Politique de main-d’œuvre TI, ce mandat hautement stratégique pourrait mettre le contractant en position de conflit d’intérêts, entendu qu’il pourrait être soumissionnaire sur des projets issus des orientations de cette éventuelle politique. Cette situation confirme que le MAPAQ se place une fois de plus en situation de subordination à des intérêts privés, comme cela a été démontré avec le lanceur d’alerte et membre du SPGQ, Louis Robert, agronome expert au MAPAQ congédié en raison de divulgations nuisant à l’industrie des pesticides.
Pour le deuxième appel d’offres visant des travaux de soutien au développement informatique, le MAPAQ est débordé à un point tel que les avis de sous-traitance n’indiquent aucun projet. Selon le SPGQ, le processus de consultation doit être rigoureux et l’employeur a la responsabilité de gérer les deniers publics en bon père de famille.
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