« Nous avons proposé à l’employeur de poursuivre les négociations, sur des aspects où il est possible de cheminer. L’employeur a annoncé son intention d’y réfléchir, sans toutefois fixer d’échéance à sa réflexion ou de date de négociation. ABI semble chercher un prétexte pour interrompre les négociations. Voilà qui incite à s’interroger sur la volonté réelle de négocier et sur la bonne foi de l’employeur », déplore le président de la section locale 9700 représentant les 1030 lockoutés d’ABI, Clément Masse.
Les 1030 travailleurs et travailleuses d’ABI sont en lockout depuis le 11 janvier 2018, jetés à la rue par Alcoa et Rio Tinto. Les négociations achoppaient sur le financement du régime de retraite et le respect de l’ancienneté dans les mouvements de main-d’œuvre.
Le Syndicat des Métallos n’accordera pas d’entrevue sur le sujet pour le moment.
Un message, un commentaire ?