Sur le front de la réussite éducative des jeunes, les mêmes questions de rétention de personnel et d’augmentation des coûts d’activité des organismes communautaires de lutte au décrochage (OCLD) demeurent sans réponse du gouvernement. Alors que la pandémie a des conséquences majeures sur la réussite scolaire et éducative des jeunes, les organismes communautaires ont dû redoubler d’effort pour soutenir les jeunes les plus en difficulté, et ce, malgré la grande précarité de leur financement. Il y a même des OCLD reconnus par le ministère de l’Éducation qui n’ont toujours aucun financement de celui-ci. Ces organismes sont pourtant essentiels pour la réussite scolaire des jeunes de leur région.
« À force de faire toujours plus avec toujours moins de ressources, le milieu communautaire autonome est sur le point de craquer. De par notre mission auprès des enfants et des jeunes en difficulté, nous avons jusqu’ici évité la rupture de services, mais la situation est critique et ne peut être ignorée plus longtemps. On se prépare donc à augmenter les moyens de pression. S’il le faut, nous irons en grève », explique Mélanie Marsolais, directrice générale du ROCLD.
Le manque de reconnaissance et d’un financement adéquat du travail des OCLD a assez duré ! Depuis trop longtemps, le gouvernement promet des montants décisifs destinés au financement à la mission des organismes ainsi qu’un plan d’action gouvernemental pour mieux soutenir le milieu communautaire. Moins d’un an avant les prochaines élections, rien de concret n’a encore été réalisé. Le milieu est à bout de souffle, le financement ne peut plus attendre.
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