Le syndicat reproche aux directions des CPE regroupés et à l’Association patronale des CPE de la Montérégie (APCPEM) de rendre la signature de leur convention collective conditionnelle à un règlement avec un autre groupe d’employé-es d’un CPE non signataire de l’entente de mars 2012, lequel est toujours en négociation. La manœuvre utilisée par la partie patronale pénalise directement quelque 1000 travailleuses et travailleurs qui sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2010.
« En procédant ainsi, explique France Laniel, présidente du STTPEM-CSN, la partie patronale va à l’encontre des principes et des droits reconnus en matière de libre association et de négociation. En outre, elle prive des centaines de travailleuses et de travailleurs qui attendent, depuis près de trois ans, des améliorations à leurs conditions de travail. C’est pour ça que nous demandons l’intervention de la ministre dans les meilleurs délais », conclut-elle.
La décision de signer ou non la convention collective sera au cœur de la prochaine rencontre des directions des CPE de la région et de l’APCPEM prévue le 22 février. Les délégué-es du STTPEM-CSN espèrent une décision favorable dans les meilleurs délais. Advenant un nouveau refus, les syndiqué-es déclencheront une première grève de 24 heures.