« Je n’ai pas de mots assez forts pour dénoncer cette grossière tentative de museler les musiciens et musiciennes du Québec en niant leur droit de choisir librement leur affiliation syndicale, un droit reconnu par les chartes canadienne et québécoise. », a déclaré M. Luc Fortin, guitariste et président de la GMMQ.
Le président et les administrateurs de la GMMQ sillonnent actuellement le Québec pour échanger avec leurs membres sur l’avenir de leur organisation. « Depuis trois ans déjà, nous avons tenté sans succès, à plusieurs reprises, de convaincre l’AFM d’adapter ses services à la réalité québécoise, unique en Amérique du Nord. Les musiciens du Québec n’en ont vraiment pas pour leur argent en envoyant 325 000 $ par année à New York. À l’instar de l’Union des Artistes, il est maintenant temps de décider pour nous-mêmes, d’assumer les pleins pouvoirs de négociation de nos conditions de travail, et de promouvoir sans contrainte l’emploi des musiciens québécois en musique de film, télévision, jeux vidéo et tant d’autres domaines. La récente tentative d’intimidation de la part des dirigeants américains est tellement insultante qu’elle va leur revenir en plein visage. Ils vont convaincre les derniers indécis de se désaffilier de ce syndicat autoritaire et répressif dans lequel la majorité de nos membres ne se reconnaissent plus du tout », a conclu M. Fortin.
À propos de la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec
La Guilde des musiciens et musiciennes du Québec (GMMQ), qui compte près de 3 300 membres, a pour mission de représenter et défendre les intérêts moraux, sociaux et économiques des musiciens professionnels afin que leur apport à la société soit reconnu à sa juste valeur. Association et syndicat professionnel, la Guilde a notamment pour mandat d’établir les conditions de travail minimales des musiciens et de négocier les ententes collectives avec les producteurs et associations de producteurs.