Dans le cadre de leur négociation en vue du renouvellement de leur convention collective, les 300 employé(e)s, représenté(e)s par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), réclament des conditions de travail et des salaires similaires à ceux offerts dans d’autres sociétés d’État comparables, comme la Société des alcools du Québec.
Actuellement, les conseillers et conseillères gagnent à l’embauche 17 $/h. Pourtant, ces personnes salariées sont chargées d’informer et d’éduquer les consommateur(trice)s sur les moyens de minimiser les impacts du cannabis sur leur santé, mandat officiel de la SQDC. Ils et elles aimeraient que leur rémunération en tienne compte.
La précarité des emplois constitue une autre demande importante du syndicat puisque 60 % des postes à la SQDC sont de type surnuméraire, comportant ainsi des horaires instables et un revenu imprévisible.
« Une société d’État qui a engrangé des profits de plus de 66 millions $ au dernier exercice, mais qui persiste à sous-payer son personnel et à le garder dans une situation de précarité. C’est inadmissible en 2022 », a dénoncé Patrick Gloutney, président du SCFP au Québec.
Les grévistes ont reçu de nombreux appuis, notamment des croupiers et croupières du Casino de Montréal, également en grève générale illimitée, ainsi que du Syndicat des cols bleus regroupés de Montréal (SCFP 301). Le SCFP représente plus de 300 syndiqué(e)s de la SQDC qui travaillent dans 26 succursales à travers le Québec.
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