« La ministre Maltais doit confirmer qu’au minimum 4,5 millions $ récurrents pour les trois prochaines années seront ajoutés au financement des groupes soutenus par le Secrétariat à l’action communautaire autonome et aux initiatives sociales (SACAIS). Elle doit aussi assurer les groupes de défense des droits qu’elle rencontrent cet après-midi, qu’ils recevront le soutien financier additionnel qui leur revient et qui doit être la hauteur de leur contribution au développement social et économique du Québec », a déclaré le député de Mercier.
Les groupes de défenses collective des droits sont au nombre de 350 au Québec. Ils font la promotion des droits sociaux et économiques et luttent pour faire reculer la pauvreté et l’exclusion sociale. Ils œuvrent dans différents domaines des droits humains tels que le droit à un revenu décent, au logement, à l’égalité, au travail, à l’éducation et à la santé, à une alimentation saine, etc. Ils sont soutenus par le Secrétariat à l’action communautaire autonome et aux initiatives sociales (SACAIS) dont la ministre Maltais est responsable.
Depuis 2001, leur financement de base n’a jamais été indexé. Ces groupes qui défendent les droits des plus vulnérables sont les « parents pauvres » du milieu communautaire. En moyenne, ils reçoivent la moitié de ce que les autres groupes communautaires reçoivent annuellement, soit 54 081$ en 2011-2012 comparativement à 122 046$.
Il y a deux semaines, le gouvernement rendait public son plan de solidarité sociale et du même coup annonçait aux organismes communautaires une augmentation de leur financement de 162 millions $, soit 54 millions $ pour les trois prochaines années. Depuis, trois ministres ont confirmé aux groupes dont elles et ils sont responsables le rehaussement prévu. « Qu’attend alors la ministre Maltais pour le groupes de défense de droits ? Pourquoi tarder avant de faire cette annonce attendue ? Ces groupes dérangent le pouvoir en place et défendent avec ardeurs les droits des plus vulnérables, ce qui les rend d’autant plus nécessaires. Il est temps de leur donner l’heure juste » lance le député de Mercier.