Le Syndicat des employées et employés professionnel-les et de bureau (SEPB-Québec-FTQ) est d’accord avec la décision de fermer ces établissements, mais il est fortement en désaccord avec l’orientation prise de ne pas fermer les services de garde ni les écoles spécialisées.
« Le ministre oublie-t-il que la transmission se fait également à l’intérieur des services de garde ? Oublie-t-il que les écoles spécialisées sont fréquentées par une clientèle vulnérable, souvent plus à risque de contracter et de transmettre la maladie ? », questionne Jean-François Labonté, président du SEPB-578 qui représente des employées du soutien scolaire au Centre de services scolaire Marie-Victorin.
Alors que le dossier de la ventilation dans les écoles n’est pas réglé et qu’il a été démontré qu’une ventilation inadéquate de lieux fermés mène à un plus grand risque de transmission, nous déplorons les risques encourus pour les enfants et le personnel qui fréquenteront les établissements demeurés ouverts dans les prochains jours.
Mal protégés
Rappelons que le personnel des services de garde et des écoles spécialisées était en première ligne dès le début de la pandémie, et ce, sans prime de risque liée à la COVID-19.
« Le personnel de l’éducation n’est pas priorisé pour l’octroi de la troisième dose de vaccin, malgré la présence ancrée de la transmission de la maladie dans nos écoles. De plus, nos membres ne travaillent pas avec la meilleure protection respiratoire possible, les masques N95 », dénonce Pierrick Choinière-Lapointe, directeur exécutif du SEPB-Québec.
Le SEPB-Québec estime qu’il aurait été préférable que le Ministère, devant l’urgence liée à l’explosion du nombre de cas liés à la COVID-19, ferme tous les établissements scolaires en maintenant des services de garde uniquement pour les services essentiels. Il s’inquiète également de l’apparente priorisation à l’activité économique par le gouvernement, au détriment de la santé des employées de soutien.
Un message, un commentaire ?